Dix, c'est d'abord le nombre d'inscrits heureux de se retrouver engagés pour LA première rando à ski de la saison, encadrée par Didier et Sylvaine. 



-7 °C , c'est la température à laquelle nous ne sommes pas encore habitués en ce dernier jour de novembre, au départ des pistes du Pleynet déjà damées pour l'ouverture programmée le lendemain.



10 minutes : il n'en faudra guère plus pour atteindre un emplacement bien ensoleillé propice aux incontournables contrôles de DVA.



 Immense plaisir de redécouvrir, sans forcer, l'oeuvre de la neige, à l'approche du premier chalet.



Un tout petit peu plus d'efforts pour le traceur qui doit s'enfoncer dans les 50 à 60 cm de poudreuse douce, cotonneuse, légère, avant d'accéder au crêt du Boeuf.  



Premier dépeautage. On va redescendre de l'autre côté pour aller tester un peu la glisse.


 
Quantité de neige + pente plutôt douce : on ne risque pas de faire de la vitesse ! En revanche, les premières sensations sont sympas pour tous, de la skieuse pas trop sûre d'elle comme moi, au skieur plus doué mais pas encore blasé...



Après cet avant-goût, on repeaute et ... on remonte.
Retrouver les bons réflexes, ne pas oublier de défaire le blocage de la chaussure, éviter d'asperger de neige la semelle du ski avant d'y fixer la peau.
Justement ! Voilà un ski qui perd sa peau (pourtant neuve). Un peu d'entr'aide, séchage consciencieux, pression insistante sur la peau rebelle...ça tient !
Mais cette fois, c'est la deuxième peau qui s'enfuit. 
C'est reparti... jusqu'à la seconde "victime" d'un décollement de peau. Nouvel arrêt, mêmes solutions.



Pas grave, l'avant-garde attendra : on a le temps... rando cool oblige !



Sur la piste cheminant sur la montagne des Banges, certains argumentent avec passion à propos de sujets d'actualité, emportés dans l'élan des paroles jusqu'au sommet du téléski du soleil. 



D'autres apprécient le paysage plus silencieusement.



Progressivement, le ciel a changé d'allure et cache les sommets. De plus, en haut du téléski des loups, le petit bisolet n'incite pas à trop s'arrêter.



Sauf tentation irrésistible de goûter de plus près à cette chantilly juste avant de dépeauter à nouveau !
 


Voilà plus bas un emplacement parfait pour un ravitaillement plus substantiel, au soleil, sans microbes et sans vent !



Descente au top : après avoir suivi la piste au début, nous retrouvons des espaces vierges et chacun s'emploie à profiter au mieux d'une neige méritant le dix sur dix. 


Un peu plus de vigilance à l'approche  du point de départ, sur les pistes où ressortent les restes d'arbustes arrachés par la dameuse et pas encore recouverts.

Chocolats chauds et cafés à Arvillard : huit grands mercis unanimes à nos deux encadrants qui nous ont donné l'occasion d'un beau lancement de saison !