
Les SUSIEs en quête de soleil à la Sainte Victoire, en avant la grimpe !
📋 Ceci est un compte-rendu de la sortie « Cycle Alpi autonomie Michel Rousseau #6 »
- Marie, Yvain, Caro, Max, Michel et moi-même visons la combinaison de la voie des moussaillons, l’arête du jardin et de l’arête SW de la croix (AD+ 5a>4c II P2+ E3 400m).
- Jean Paul, Hugo, Côme et Tim s’engagent quant à eux sur l’arrête Sud intégrale (dite arête des rois mages, AD+ 4c>4b II P3 250m), en contournant la première partie initialement choisie (Le chien qui aboie, TD 6a>5c P3 120m) par le sentier jaune.


Légende : Petit-déj et répartition de l'équipement

Légende : Caro à l'aise dans L1 des moussaillons

Légende : Toujours Caro qui file dans L3 des Moussaillons

Remis en route, nous arrivons au pied des arêtes sous la croix au bout de quelques minutes de marche facile dans des gradins rocheux. Dans la 2ème partie, les deux itinéraires suivent des arêtes faciles et évidentes, pour ne pas dire caractéristiques.

Légende : Michel met les chaussons, on ne rigole plus !

Légende : Marie et Yvain dans les bouchons des voies classiques

Légende : Arête Sud Intégrale de la croix, dite des Rois Mages, depuis l’arête du jardin

Légende : Côme en balade dans l'arête

Légende : Tim à l'aise comme un chamois en vacances en PACA
Le groupe se reforme au sommet au fil de l’arrivée des cordées, en subissant le chaud mais fort vent du sud, qui est bien présent ce week-end.

Légende : La pose sous la croix !

Légende : Tim le loveur (de cordes)

Légende : Prendre le temps d'analyser la journée passée
- Deux cordées de 3 (Marie, Tim, Tom / Hugo, Côme, Michel) dans le jardin suspendu (D 5b>4c II P3, 140m)
- Une cordée de 3 (Caro, Yvain et Max) dans l’arête des aigles (D+ 5c>5c I P3, 120m)
Après d’amples remerciements, Jean Paul nous quitte, et la soirée se poursuit tranquillement en dégustant un succulent rougail avec saucisses cuisiné par Max.
Dimanche. Au réveil, la première impression est d’avoir super bien dormi. Surement à cause de la précédente nuit éphémère pour moi aussi puisqu’il est rare pour des alpinistes de se lever à 7 h ! Après restauration, rangement, et briefing du matin, nous filons vers le Baou des Vespres. Du parking, 1h d’échauffement en montée jusqu’au refuge Baudino, puis environ 20 min pour se rendre au pied des voies.
Les deux voies sont dans un niveau relativement continu en 5. Le jardin suspendu est partiellement pitonné ce qui aide à trouver son chemin. Quant à l’arête des aigles, la plupart des relais sont construits sur arbres, d’où certaines difficultés pour l’itinéraire.

Légende : Hugo dans L1 du jardin suspendu, juste sous le relais

Légende : Malgré le bazar des relais à 3, Tim est bien installé, à l'ombre

Légende : Mais pourquoi j'essaie de faire le grand écart ? Jardin suspendu, L5

Légende : Marie sous R5 du jardin suspendu
La cordée de l’arête des aigles nous ayant devancé sur le plateau sommital, ces derniers nous ont rejoints à notre point de sortie et ont d’avance sécurisé un relais pour nous faire gagner du temps de manœuvre.

Légende : L'équipe se rassemble dans le vent (notez les doudounes, pas si chaud)


Légende : Toujours garder le meilleur pour la fin !
Au complet, le groupe redescend par le grand couloir, avec une attention particulière aux chutes de pierres dans le chemin en entonnoir bien exposé, à l’amont de la vire câblée.
Il est temps de rentrer, après ce superbe weekend d’escalade. Le temps d’un arrêt à Laragne-Montéglin pour débriefer et prendre le pot de l’amitié, nous voilà de retour à Chambéry, dans l’attente du dernier weekend alpinisme des SUSIEs.
Nota : l’équipe de la rédaction s’excuse du retard de parution de cet article, qui est dû à une procrastination aigüe.